"Alors oui, on peut devenir violent, oui on peut essayer de monter dans un camion par tous les moyens possibles. Quand l’on ne possède plus rien et que l’on est repoussés à l’état de chose, le désespoir n’est pas acceptable : il est obligatoire. Je voyais ici des irakiens, des égyptiens, des soudanais, des migrants. Mais surtout des êtres humains, un voisin, un ami... Des détails que l’on a oublié. Je voulais des photos humaines, de paix, se suffisant à elles-mêmes. Je voulais une photographie arrêtée sur l’absurdité de la condition humaine non respectée. En France".

Réalisation d'une identité pour le photographe Yves Salaün, ainsi que d'une édition de son reportage sur les réfugiés de la Jungle de Calais. Mise en place d'un principe de collection éditoriale.